Le musicien Joce Mienniel, qui touche à tous les styles, et l’écrivain Olivier Cadiot proposent leur propre relecture de l’œuvre ultime de Mahler, l’immense symphonie pour ténor et alto Le Chant de la Terre.
De cet inclassable qu’est Le Chant de la Terre, le musicologue Zoltan Roman écrivait : « Du point de vue musical comme du point de vue poétique, Das Lied von der Erde tend vers l’inconnu. » Voilà une œuvre toute désignée pour servir de départ à la réflexion d’Olivier Cadiot et Joce Mienniel. Flûtiste actif sur la nouvelle scène jazz comme celle de la musique répétitive électro ou de la musique du monde, formé au CNSM, Mienniel part de la partition d’orchestre originale pour nourrir sa relecture personnelle et permettre l’improvisation ou le traitement en « boucles » sonores. Olivier Cadiot propose une nouvelle traduction des poèmes chinois utilisés par Mahler. Le projet réunit les horizons divers de la musique classique, jazz et traditionnelle, et met en regard voix chantées et voix parlées, dans une perspective qui rend hommage à l’humanisme mahlérien.
Joce Mienniel , direction artistique, composition, flûtes, guimbardes, électronique
Olivier Cadiot , textes, récitant
Johanna Vargas , chant
Hung Shao-Huan , Sheng
Yaping Wang , Yangqin
Roberto Negro , piano, piano préparé, célesta, synthétiseur monophonique
Simon Drappier , contrebasse, synthétiseur basse monophonique
Sylvain Lemêtre , percussions, bols, métaux et gongs
Hélène Maréchaux , violon
Cécile Roubin , violon
Oriane Pocard Kieny , alto
Arthur Heuel , violoncelle
Choeur d'enfants
Fiona Monbet , direction
Emmanuelle Gal , cheffe de choeur
Marie-Christine Laviron , cheffe de choeur
Céline Grangey , réalisation sonore
Coproduction Fondation Royaumont, Philharmonie de Paris, Compagnie Drugstore Malone
https://philharmoniedeparis.fr/fr/activite/concert/27380-le-chant-de-la-terre